A partir du 1er juillet 2022, si la réforme des Véhicules pour Personnes Handicapées (VPH) portée par la Secrétaire d’Etat au handicap, est appliquée en l’état, les Français n’auront plus accès à des fauteuils roulants dignes de ce nom.
Les prestataires et les pharmaciens d’officine, aux côtés des patients, des personnes en situation de handicap, des personnes en perte d’autonomie, refusent d’être complices de cette baisse de qualité des soins.
L’UNPDM en tant que syndicat représentatif a alerté le Ministre de la Santé, la Direction de la Sécurité Sociale (DSS), comme le CEPS et formulé des propositions d’évolutions destinées à améliorer les prestations délivrées aux personnes en situation de handicap d’une part et à reconnaitre la valeur des missions des PSDM d’autre part.
Pour autant, un avis de projet ne tenant compte ni des remarques des syndicats de prestataires, ni de celles des associations de patients ou des fabricants a été publié au Journal Officiel le 24 septembre 2021.
Depuis, le 2 décembre 2021, sans attendre l’avis de la CNEDIMTS, le Comité Economique des Produits de Santé (CEPS) et la Direction de la Sécurité Sociale (DSS) ont engagé des négociations tarifaires revues à la baisse et ne permettant d’assurer ni les missions des prestataires ni la pérennité de leurs sociétés.
Aujourd’hui, patients, personnes en situation de handicap, aidants, professionnels, ne sont pas assez informés des risques de cette réforme pour leur autonomie et leur qualité de vie.
C’est pourquoi l’UNPDM a lancé une pétition exigeant une vraie prise en charge des fauteuils roulants.
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